Les routes de Compostelle en Espagne – À la rencontre du patrimoine sur le Chemin côtier et le Camino Francés
de Jean-Yves Grégoire
Du milieu des années 1980 à aujourd’hui, les pèlerins allant à Compostelle sont passés de quelques centaines à 180 000 par an ! Si la plupart d’entre eux s’y rendent à pied, on y compte des croyants, des athées, agnostiques, hédonistes, sportifs, accros du patrimoine, branchés du new age ou du bouddhisme, etc. Certains accomplissent le périple d’une traite, d’autres le morcèlent en raison de contingences personnelles… sachant qu’à chaque fois partir pour un si long voyage est susceptible de provoquer des transformations profondes à l’intérieur de soi. Le voyage vers Compostelle n’est jamais anodin et laisse des traces ! Mais pourquoi faudrait-il nécessairement aller à pied à Compostelle ? Aujourd’hui, les pèlerins vont à motorisés. Les deux ouvrages inventorient en détail le patrimoine au fil des étapes ; ils permettent de profiter des merveilleux paysages des grandes voies françaises et espagnoles en suivant d’aussi près que possible leurs tracés » historiques « , le long des routes secondaires ou vicinales toutes proches. Parfois, le hasard voudra que la petite route empruntée corresponde au tracé médiéval. L’aspect pédestre n’est pas pour autant oublié. Sur chaque itinéraire décrit, quelques étapes emblématiques du parcours ont été choisies afin que chacun ait un aperçu concret du cheminement à pied vers Saint-Jacques. Les étapes retenues sont assez courtes et praticables par des marcheurs peu entraînés. Cette manière de voyager le long des routes de Compostelle est déjà très appréciée depuis quelques années. Aussi, fureteurs de grands espaces et curieux d’histoire, de sites, d’oeuvres bâties ou symboliques trouveront dans cet ouvrage pratique (routes à suivre, hébergements) matière à suivre l’intégralité de la voie de Paris et Tours, et celle du Puy.