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La marche en nature : pourquoi ça marche?

PARC NATURE EN MILIEU URBAIN ET BIEN-ÊTRE | Stéphane Miller Labrèche

Article publié dans la revue L’AMNÉSIQUE n˚2 – Février 2016 p.28


« De nombreuses études démontrent de façon significative qu’un contact quotidien avec la nature offre de nombreux bienfaits pour la santé humaine. Ces bienfaits, procurés par le contact avec les parcs-nature urbains, peuvent améliorer l’économie locale, l’identité, ainsi que le bien-être physique, psychologique et spirituel.

Nous définissons le contact avec la nature comme toute forme de contact, qu’il soit tout simplement un regard au-travers d’une fenêtre de son bureau pour percevoir la nature ou d’une immersion complète dans un milieu naturel. Mais, entendons-nous qu’une présence physique dans ces milieux est préférable pour en tirer le maximum de bienfaits.

La préservation des milieux naturels urbains est donc une nécessité pour le maintien de la santé tant physique, psychologique, que communautaire. Ce lien profond qu’a l’homme avec la nature vient de sa dépendance aux éléments naturels (besoins tels que l’air frais, l’eau potable et la nourriture) pour survivre, mais aussi d’un besoin plus profond, bien que rarement pris en considération, qui est de nature spirituelle et émotionnelle. Ce lien nourrit notre vitalité et notre créativité en tant qu’espèce et contribue à une meilleure qualité de vie pour les communautés environnantes côtoyant ces espaces.

Comme nous le savons, la nature a une signification différente pour chaque individu, il peut s’agir d’un petit jardin pour l’un et d’une grande étendue de terre vierge pour l’autre. Indépendamment des différentes significations, les bienfaits sont ressentis de façon significative chez chaque individu.

Mère Nature a énormément à nous offrir, tant pour combattre plusieurs maux de notre société moderne, que pour améliorer la qualité de vie des communautés par sa beauté et son esthétisme, que par les possibilités d’y pratiquer de nombreuses activités de plein air et d’épanouissement. Nous y trouvons un lieu de repos et de quiétude qui nous permet de prendre un moment de relâche pour recharger notre système immunitaire et ainsi faire le point sur notre vie.

Ces moments passés dans ces lieux naturels nous permettent de nous ressourcer et de réduire notre niveau de stress ( créant une augmentation du niveau de production de protéine dans le système), élément important pour combattre le cancer. Une nouvelle étude japonaise a démontré qu’après trois jours passés dans une forêt, le nombre de protéines responsables du combat des cellules cancéreuses augmente de façon naturelle, et ainsi réduit le nombre de tumeurs cancéreuses dans le corps. Ces mêmes protéines restent actives pour une période de 30 jours à la suite de ce séjour.

Plusieurs autres études ont démontré que de passer une période de 20 à 90 minutes en contact avec un milieu naturel réduisait significativement le niveau de problèmes cardiovasculaires et de pression artérielle, ainsi que certains problèmes de santé mentale, tels que la dépression, l’hyperactivité et le déficit de l’attention. Ces études ont aussi démontré qu’une exposition à un milieu naturel nous aide à récupérer plus facilement après une importante chirurgie, diminuant le nombre de médicaments et le temps d’hospitalisation requis pour les patients. De plus, une 28 exposition de plus de 90 minutes aiderait à améliorer le niveau d’attention chez les individus souffrant de déficit de l’attention et de trouble d’hyperactivité.

De plus, l’absorption de vitamine D, lors des activités de plein air et d’exposition au soleil, favorise l’absorption du calcium, aidant à réduire les effets de l’ostéoporose.

Considérant tous les bienfaits que nous offre la nature, il devient évident que l’être humain dépend de celle-ci pour sa survie et son bien-être. Cependant, cette relation entre la nature et l’homme est réciproque, car la nature a besoin que nous en prenions soin pour qu’elle puisse fonctionner à son niveau optimal et nous offrir ce dont nous avons besoin. Donc, sa préservation est de mise si nous voulons pouvoir profiter pleinement de ses bienfaits.

Nous pouvons en déduire que, considérant les bienfaits de la nature, il serait brillant d’aménager des parcs urbains. En conclusion, nous pouvons démontrer que la mise en place et la préservation des milieux naturels, tel que les parcs-nature en milieu urbain, nous d’assurer un avenir sain et prospère pour nos communautés actuelles et futures. »

par Stéphane Miller Labrèche – ecoconservationquebec@gmail.com

Se fixer des objectifs pour se réaliser !

Jacinthe-AyotteAprès avoir vécu les derniers mois en mode « économie d’énergie », plusieurs saluent l’arrivée du printemps et son effet revitalisant. Durant la belle saison, la nature n’est pas la seule à s’éveiller, le corps humain ressent lui aussi une énergie nouvelle. Et si vous profitiez de cette occasion pour canaliser la vitalité dans la bonne direction et effectuer les changements désirés depuis longtemps? Arrêtez-vous un instant, fermez les yeux : de quoi avez-vous envie? Réellement envie?

Truc du coach : Si pour vous rien ne suscite d’intérêt marqué et qu’aucun objectif ne semble se dessiner, voici un exercice à essayer : faites un bilan de vos points forts et de vos valeurs. Sur une feuille, dresser la liste des qualités que l’on vous reconnaît et que vous vous attribuez. Dans une deuxième colonne, inscrivez les valeurs que vous croyez porter. Par la suite, faites l’analyse de ce que vous avez écrit. Dans quelle mesure cela vous ressemble-t-il? Que désireriez-vous changer? Que manque-t-il?

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DÉFINIR UNE INTENTION ET S’ENGAGER

Prendre conscience de ce désir est le premier pas pour oser changer et devenir l’artisan de son existence. Que ce soit à travers le développement d’un aspect professionnel, relationnel ou personnel, chacun d’entre nous détient la capacité de transformer sa destinée. Malheureusement, les souhaits demeurent souvent de belles idées placées sur une tablette et ne prendront jamais forme. La peur, la paresse, le manque de confiance ne sont que quelques exemples des nombreuses raisons qui peuvent être à l’origine de l’inertie. Qu’est-ce qui personnellement peut vous empêcher d’avancer?

Attention, le manque de temps, souvent invoqué comme principal argument de l’inaction, demeure une excuse. Même s’il est vrai qu’aujourd’hui le rythme de nos vies s’active à la vitesse grand V, si vous décidez de réellement changer quelque chose, d’avancer vers votre but, de le mettre en priorité, alors vous y parviendrez. Ne trouvez-vous pas toujours le temps pour le rendez-vous chez le garagiste afin de retirer les pneus d’hiver? Même si cette activité n’est pas prioritaire à votre accomplissement, par nécessité, vous inscrivez cette visite à votre agenda et habituellement la respectez. Alors, pourquoi ne pas faire de même pour les interventions qui auront une réelle incidence sur votre parcours?

Il est vrai que le changement nécessite une profonde détermination. S’engager dans un processus, éviter la procrastination et surtout reconnaître les facteurs qui sous-tendent cet objectif, sont des étapes qui permettront d’être en mesure d’avancer et de faire les ajustements nécessaires. Il est aussi essentiel d’identifier précisément ce qui vous limite. De fausses croyances développées au fil des ans peuvent agir à titre de bloqueurs. Dans son livre les Quatre Accords Toltèques, Don Miguel Ruiz parle de la voie toltèque de la liberté, il réfère à des chaînes de programmation que nous traînons dans nos bagages sans même en être conscients et qui nous restreignent dans notre quête du bonheur (1). Pour réussir à s’en défaire, il faut aller au-delà des réflexes habituels, modifier notre perception des choses, retirer ses œillères et poser les actions qui feront la différence.

Oubliez par contre l’idée de la pensée magique ! Malheureusement aucune pilule miracle n’existe pour effectuer le travail sans effort et il en est certainement mieux ainsi pour opérer des changements durables. Il faudra investir temps et énergie pour accomplir ce que vous désirez voir évoluer. La détermination et la discipline doivent faire partie de l’équation. Avez-vous déjà, par le passé, entrepris un projet et l’avoir ensuite laissé tomber en cours de route? Cette situation est commune et c’est normal car il est ardu de changer des comportements bien ancrés ou encore de tenter d’en mettre de nouveaux en place. Voilà pourquoi il est préférable de choisir un seul objectif à la fois. Établissez vos priorités. Décidez ce que vous attendez de la vie. Seulement lorsque vous aurez identifié ce à quoi vous aspirez, vous pourrez passer à l’étape suivante.

PRÉCISER ET ORGANISER

Maintenant que votre prochain objectif est fixé et que vous avez un désir sincère de vous engager, transposez-le en petits buts concrets. Notez cet objectif sur un papier à conserver à la vue. Attention, assurez-vous que ce dernier soit réaliste! Évitez les objectifs trop gros, trop flous, ne correspondant pas à vos valeurs, car ils sont voués à l’échec et vous ramèneront à la case départ. Choisissez une cible qui vous propulse plus loin. Fixez-vous un délai raisonnable, laissez le temps au temps. En d’autres mots, utilisez la méthode S.M.A.R.T. (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste, et Temporellement défini).

Truc du yogathérapeute : parfois, un objectif à atteindre peut engendrer de l’anxiété et prendre l’apparence d’une montagne. Dans ce cas, tentez d’effectuer de petites actions une à la fois, mais de façon régulière, un pas à la fois et en intégrant la présence attentive dans vos actions. Cette forme de méditation dans l’action vous permettra de demeurer au moment présent et de rester concentré sur la tâche actuelle sans voir constamment l’ampleur du mandat et tout le travail à venir.

Lorsque votre objectif est établi, définissez un plan d’action clair. Quelles sont les interventions que vous devrez poser pour atteindre votre but? Fixez-les dans le temps en demeurant réaliste avec votre horaire du temps.

PASSER À L’ACTION

Vous êtes prêts, c’est le temps de vous lancer! Au début, les tâches s’accompliront rapidement, la motivation sera au rendez-vous, profitez-en! Par contre, fort est à parier que le parcours sera sinueux. À certains moments, des embûches ou des situations inattendues se présenteront. Dans ce cas, ne jouez pas à la victime. Prenez le contrôle. Soyez créatif, prévoyez des plans B et même des plans C. Des collègues, de la parenté, des amis ou encore simplement vos propres pensées, « vos saboteurs », viendront à l’occasion semer le doute sur vos capacités. Certaines peurs feront surfaces. Assurez-vous d’être prêt à les affronter. Cherchez de l’aide au besoin. Parfois le fait d’être accompagné et de pouvoir échanger permet d’avoir une vision plus claire et d’avancer plus rapidement.

Pour canaliser votre énergie, il faut garder le focus et développer la persévérance. La pratique du yoga peut aider. Au delà de l’association souvent faites entre yoga et détente, cette activité qui peut être très dynamique, permet de développer la concentration et l’endurance. Les postures servent entre autres à renforcer les muscles et exigent de la force physique. Elles doivent par contre être pratiqué tout en conservant une respiration profonde et calme. Cette combinaison de toujours rechercher le calme dans l’effort est une pratique qui s’avère un excellent allié pour vous aider à atteindre un but.

Selon les experts, un facteur clé à la motivation est le sentiment de compétence. Pour rester motivé, il faudrait apprendre à cultiver son sentiment de compétence tout au long du parcours menant à l’atteinte de son objectif (2). Heureusement, cette faculté se développe. Évitez d’orienter votre attention uniquement sur les lacunes et les difficultés, portez-la plutôt sur votre évolution, mesurez votre progrès. Vos bons coups contribueront à garder le niveau de motivation élevé jusqu’au fil d’arrivée.

De plus, afin de conserver le cap sur votre plan d’action, faites cet exercice de visualisation : Un peu comme un athlète, imaginez votre performance. Installez-vous confortablement en position assise ou couchée, fermez les yeux et prenez quelques respirations profondes. Une fois détendu, créez mentalement la scène de votre réussite. Amorcez la séquence à l’endroit où vous êtes rendu concrètement dans votre processus et visualisez le scénario. Faites évoluer le personnage (vous) vers l’objectif final, le résultat tant attendu ! Utilisez vos cinq sens afin que l’image semble la plus réelle possible. Demeurez dans un état de calme et de détente pendant l’exercice. Lorsque vous vous sentez prêt à sortir de la visualisation, laissez partir l’image, le scénario et reprenez contact avec votre respiration, tout en la laissant s’allonger. Bougez les articulations, ouvrez les yeux et poursuivez votre journée. Vous pouvez faire cet exercice quotidiennement.

FAIRE PREUVE DE PATIENCE, APPRÉCIER LE CHEMIN!

Dans le cheminement vers votre objectif, les pauses deviennent aussi importantes que les moments d’effort. Il est crucial de trouver un équilibre dynamique entre action et arrêt afin de se permettre de ressentir la satisfaction du chemin parcouru, ceci particulièrement en période de découragement. S’il y a des remises en question il est important de faire confiance, de faire preuve de patience et d’accepter que les résultats ne soient pas nécessairement tangibles rapidement. Imaginez que vous jardinez et semez des graines une journée, le résultat ne poussera pas instantanément. Au contraire, il faudra arroser, ajouter de l’engrais, surveiller, transplanter et attendre avant de voir l’éclosion finale. Cette phase pourrait aussi s’appeler le lâcher-prise.

Pour certains types de personnalité, cette étape demeure ardue, l’inaction engendre un inconfort. Dans ce cas, pour favoriser le passage et travailler ce fameux lâcher-prise, un yoga yin ou encore restaurateur, sera privilégié pour développer la capacité à rester présent mentalement lors d’exercices beaucoup plus lent et pour apprendre à relaxer. Des exercices de respiration peuvent aussi s’avérer salutaires, surtout pour les débutants.

ET LE RÔLE DE L’ENTREPRISE DANS TOUT ÇA?

Même s’il est vrai que la responsabilité de réaliser les changements désirés revient aux individus, surtout si ces derniers sont d’ordre plus personnel, l’entreprise bénéficiera néanmoins des transformations engendrées et des améliorations qui en découlent. Alors pourquoi ne pas encourager le processus? Par exemple, un objectif de type perte de poids ou remise en forme aura une incidence bénéfique sur la personne, notamment sur l’augmentation du niveau d’énergie et de la confiance en soi. Les impacts se répercuteront dans les actions posées par l’individu au travail. Selon Santé Canada, un employé actif physiquement est 12 % plus productif qu’un employé sédentaire (3). Si l’objectif concerne plutôt le développement d’habiletés professionnelles, comme la communication, il sera possible d’observer une amélioration des relations de travail avec les employés et les collègues, mais aussi avec les clients et les fournisseurs. De plus, comme un employé passe en moyenne 60 % de ses heures d’éveil au bureau (4), il est facile d’imaginer que l’environnement et le contexte de travail sera un terrain fertile pour favoriser l’atteinte d’objectifs individuels, et ce même si les changements souhaités sont reliés à la vie personnelle.

Alors comment les entreprises peuvent-elles intervenir dans une démarche personnelle et spécifique à chacun? Selon une récente étude, les employeurs mettent trop de temps à essayer de susciter une prise de conscience. Les étapes les plus importantes et où ils auraient avantage à investir seraient : la motivation, le développement des habiletés et la création d’occasions (5). Par exemple, un plan qui faciliterait la cueillette de données, à l’aide de sondages ou encore d’échanges avec les employés lors des évaluations, pourrait être une bonne option. Par la suite, l’entreprise pourrait développer des plans de formations qui incluent des outils de plans d’action, de suivi et de mesure des apprentissages pour maintenir la motivation. La création de dyade ou de groupe avec des intérêts communs semble aussi obtenir des effets positifs. L’accompagnement individuel est aussi une bonne solution. Bref, les possibilités sont nombreuses et souvent peu coûteuses afin que les entreprises offrent le cadre nécessaire pour une prise en charge individuelle des employés.

De votre côté, quel sera votre prochain objectif et de quelle façon comptez-vous l’atteindre?

  1. Don Miguel Ruiz, Les Quatre Accords Toltèques, Jouvence, 1999.
  2. Careau Louise et Fournier Anne-Louise, Guide de motivation, Centre d’orientation et de consultation Psychologique, Université Laval, 2002.
  3. Froment Dominique, Nourrir la rentabilité, Les Affaires, 7 septembre 2013.
  4. http://www.gwcentrepourlasantementale.com/display.asp?l1=2&d=2
  5. http://www.lesaffaires.com/strategie-d-entreprise/management/bien-etre-au-travail-pourquoi-vos-efforts-ne-donnent-ils-rien/557430

Jacinthe Ayotte, ACC
Coach professionnel certifié et formatrice
jacinthe@aevumservicecoaching.com

Julie Banville
Yogathérapeute et fondatrice de ZEN&CIE
julie@zenetcie.ca

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Le changement, tout un défi !

Nouvelle année rime souvent avec « résolution ». Certains parmi vous prennent le temps de faire un bilan de l’année qui vient de se terminer et déterminent par la suite la ou les résolution(s) pour l’année en cours. Je connais des amis qui prennent l’exercice au sérieux et se donnent un rendez-vous « résolutions de l’année » qu’ils notent dans un cahier à cet effet.

Qui dit résolution dit changements et défis à venir.

Les résolutions qui figurent à la tête du palmarès sont souvent: arrêter de fumer, commencer à s’entrainer, perdre du poids, etc. Il arrive souvent que les mêmes résolutions se répètent d’une année à l’autre. Pourquoi alors est-ce si difficile d’initier des changements et de les maintenir?

Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook se donne un défi au début de chaque nouvelle année. Ainsi en 2011, son défi était d’apprendre le mandarin, rien de moins. Il a donné une conférence (en anglais) en Chine et par la suite il a répondu aux questions en mandarin pendant 30 minutes. Et voici la citation de son défi pour 2015: « Mon défi pour 2015 est de lire un nouveau livre toutes les deux semaines – avec un accent sur l’apprentissage de différentes cultures, des croyances, des histoires et des technologies ». Le premier livre qu’il s’est engagé à lire est « la fin du pouvoir » par Moisés Naím.

Il existe plusieurs approches théoriques sur le processus du changement. Le psychologue James Prochaska * a introduit un modèle transthéorique de la disposition au changement (MTT) à la fin des années 1970. Son modèle s’adressait plus spécifiquement aux phases de changement d’une personne aux prises avec un problème de dépendance. Selon ce modèle il existe sept étapes lesquelles sont : pré-contemplation (aucun changement envisagé), contemplation (disposition à changer dans les 30 prochains jours), préparation, action (changement amorcé), maintien (changement maintenu pendant six mois ou plus), rechute et sortie permanente. La rechute n’est donc pas un échec mais plutôt une étape normale et possible dans le processus du changement.

Comment faire pour maintenir sa résolution de l’année? Les dispositions suivantes vont favoriser l’atteinte du but visé: se sentir prêt à initier le changement prévu, avoir des objectifs réalistes et réalisables et se donner une période de temps nécessaire pour les atteindre. Avoir des objectifs à court, moyen et long terme. S’il s’agit d’une activité, il est préférable de déterminer un moment de la journée ou de la semaine pour la réaliser et l’inscrire à son agenda. Avoir du plaisir contribue grandement à maintenir l’activité : ex : on peut alterner entre s’entrainer seul, avec un ami ou en groupe. Obtenir le support des proches dans la démarche en cours. Il faut prendre le temps de se féliciter pour les progrès accomplis, si petits soient-ils. Personne n’est parfait! Il ne faut pas se juger trop durement si on manque parfois de motivation et se rappeler que c’est normal. L’important c’est de continuer et d’être fier des efforts qu’on y met.

Alors, bonne chance avec vos nouveaux défis! Il n’est jamais trop tard pour commencer!


INVITATION :  le lundi le 2 mai 2016,  la Tienda offrira un atelier à ceux et celles qui veulent venir partager leur expérience sur le défi qu’ils se sont donné en 2016, et faire le suivi de où ils en sont rendus.

Surveillez régulièrement à l’avance l’agenda annuel du Centre La Tienda où y sera confirmée officiellement la date et ainsi y réserver votre place.
Places limitées de 8 à 12 personnes pour cet atelier.

Pour informations : 514-419-3219   ou   info@centrelatienda.com


James O. Prochaska (b. 1943) is a Professor of Psychology and director of the Cancer Prevention Research Center at the University of Rhode Island and developer of the Transtheoretical Model of Behavior Change beginning in 1977. Prochaska earned his B.A. in Psychology at Wayne State University in 1964, followed by his M.A. (1967) and Ph.D. Degrees (1969) both at Wayne State. He is the author or co-author of over 250 publications on the dynamics of behavioral change – most of which defend the TTM.


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Noella Groleau
Ergothérapeute en santé mentale, réadaptation au travail.
Elle exerce en pratique privée.

La respiration au cœur de tout !

JulieBanvilleÀ la naissance, nous avons pris notre premier souffle. À la fin de notre expérience humaine, nous prendrons notre dernier souffle. Cette fonction est un réflexe, elle est présente 24 heures sur 24 et il est impossible de l’arrêter. Elle est bien sûr essentielle à notre survie, par contre, la plupart des gens respirent mal.

Nous appelons la « respiration de survie », une respiration qui est localisée au niveau de la cage thoracique, qui est courte et généralement rapide. Ce type de respiration n’est pas optimal. Comme son expression le précise, cette respiration est présente lorsque l’organisme à l’impression d’être en danger… lorsqu’il y a un stress. Le mécanisme du stress étant géré par la partie la plus primitive du cerveau, celui-ci ne fait pas la différence entre un ours qui s’approche et une boîte de courriels qui ne cesse de se remplir!

Notre organisme, à la base, a pour mission l’homéostasie donc l’équilibre de son milieu. Lorsque le souffle est court, que nous avons cette impression de manquer d’air, d’avoir un point au niveau du plexus solaire, ce sont des signaux pour indiquer qu’il y a un déséquilibre. Imaginez ce signal comme un avertissement qu’il manque d’huile à la voiture. Combien de temps accepterez-vous d’avoir ce signal avant d’aller voir votre garagiste ? Attendre que le moteur rende l’âme ? La solution réside dans la prévention!

La respiration agit comme pont entre tous les systèmes du corps (digestif, nerveux, immunitaire, reproducteur, cardiovasculaire,…) en favorisant la circulation et en permettant un apport en oxygène pour nourrir les cellules.

Voici quelques bienfaits intéressants d’une respiration optimale:

  • Impression générale de calme.
  • Meilleure qualité de sommeil, de digestion
  • Relâchement et détente musculaire.
  • Réduction des symptômes ressentis du stress, de l’anxiété et de la dépression.
  • Libération des hormones Ocytocine et DHEA, communément appelées « l’hormone de l’amour » et « l’hormone de jouvence ».
  • Augmentation de la concentration et de la vitalité.
  • Détoxication du corps.
  • Renforce le système immunitaire.
  • Aide à mieux gérer les émotions.

Bien respirer est un choix à faire à chaque instant! Sans équipement ni de temps libre, il ne suffit que de porter son attention régulièrement à son souffle pour en observer sa qualité. Je vous propose qu’à chaque fois que vous y pensez ou avez l’impression d’avoir le souffle court, prenez 5 respirations profondes…

La technique est la suivante; les yeux fermés, assis ou debout, le dos allongé, prenez une grande inspiration par le nez, sans forcer, en gonflant l’abdomen en premier et ensuite la poitrine. Si confortable seulement, retenez le souffle 1 ou 2 secondes avant d’expirer. À l’expiration, toujours par le nez, expulsez l’air complètement, jusqu’à avoir l’impression que le nombril veut aller toucher la colonne vertébrale. Pendant cette période restez présente à ce que vous faites… juste observer l’air qui entre, l’air qui sort.

Alors si bien respirer est un gage de santé… alors pourquoi s’en passer!? 😉

Bonne pratique !

Julie (juliebanville.ca)

FONDS POUR LA RECHERCHE EN BIPOLARITÉ | Sylvie Brossard

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Aidez-moi à faire une différence.
Donnez à la santé mentale !


Pèlerinage Notre-Dame-du-Kapatakan

Bonjour,

Douglas02Prochainement, j’entreprendrai un pèlerinage à pied de 215 km de Rivière-Éternité au Saguenay jusqu’à l’Ermitage Saint-Antoine de Lac-Bouchette au lac St-Jean qui se déroulera du 12 au 25 juillet 2015. Cette marche se veut une levée de fonds au profit de la recherche en santé mentale, plus particulièrement pour les troubles bipolaires. Je souhaite donc amasser de l’argent dans le but de financer la recherche et de bousculer les préjugés encore très présents de nos jours car la peur et l’ignorance liées aux maladies mentales restent largement répandues dans notre société. Tous les dons amassés iront directement à la Fondation de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas.

Derrière la maladie mentale et les nombreux médicaments aux noms aussi étranges les uns que les autres, derrière chaque cas et tous ces multiples termes médicaux, se cache des individus avec des pensées, des sentiments, des craintes mais également de l’espoir. De nos jours, on ne tolère plus le sexisme, l’homophobie, le racisme, mais les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale sont quant à elles couramment prises pour cible. La moquerie, la discrimination et la stigmatisation persistent alors que les recherches montrent que les maladies mentales sont aussi réelles et présentes que n’importe quelle autre maladie.

Nous en savons très peu sur la maladie mentale. Il y a encore beaucoup de chemin à faire mais nous avons la chance d’avoir au Québec des chercheurs dédiés à la cause qui sont dans les plus cités au monde. Toutefois, en ces temps d’austérité, il y a un manque flagrant d’argent investi en santé mentale : à peine 7-8% du budget de la santé est consacré à la santé mentale. Je compte donc sur votre appui pour soutenir cette cause qui me tient à cœur. Votre générosité contribuera à changer la vie non seulement des personnes atteintes de troubles mentaux mais aussi de celles qui les entourent.

Aidez-moi à faire une différence. Donnez à la santé mentale au lien suivant :

https://www.canadahelps.org/fr/pages/fonds-pour-la-recherche-en-bipolarite/

Je vous remercie de votre soutien.

Sylvie Brossard


 

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La pleine conscience, qu’est-ce que c’est ?

La pleine conscience est une ancienne pratique bouddhiste qui a peu à voir avec l’enseignement de la philosophie bouddhiste, mais elle a tout à voir avec l’éveil de notre conscience et le désir de vivre en harmonie avec soi-même et le monde qui nous entoure. Dr. Jon Kabat Zinn1 décrit la pleine conscience comme une pratique permettant de diriger son attention d’une certaine manière, c’est-à-dire délibérément, au moment présent et sans jugement de valeur. La pleine conscience, c’est cette qualité de conscience qui émerge quand on tourne intentionnellement son esprit vers le moment présent. Dans la vie de tous les jours, nous nous conduisons le plus souvent comme des robots. Nous perdons contact avec notre vie intérieure qui nous permet de créer, d’apprendre et de grandir. Nous restons accrochés à nos goûts, à nos habitudes, à nos peurs qui brouillent notre sens de l’orientation et nous dissimulent le lieu même où nous nous retrouvons. Les bouddhistes nomment ignorance, inattention, le fait de ne pas savoir que l’on fait partie soi-même d’un rêve immense, d’une illusion gigantesque. Prendre conscience de cette ignorance est le premier pas vers la pleine conscience. La méditation consiste à se réveiller de cet état de rêve. Elle aide simplement à être soi-même et à mieux se connaître. C’est se rendre compte que l’on est sur un chemin qui est le nôtre, qu’on le veuille ou non. Personne ne peut faire ce travail d’éveil à notre place. Où que nous allions, nous sommes toujours là.

La pleine conscience est une forme d’exploration offerte à ceux qui recherchent plus de sagesse et d’équilibre dans leur vie. Cela requiert un esprit de générosité et d’acceptation envers soi-même. Elle est au cœur de la méditation bouddhiste.

Une conscience distraite du moment présent crée en nous des problèmes renforcés par nos peurs et notre manque de confiance en nous. Ainsi, nous nous sentons parfois enlisés dans les difficultés de la vie, ayant perdu le contact avec la réalité et avec les autres. Dr. Kabat-Zinn aime définir la pleine conscience comme un art de vivre. Ses attributs sont la douceur, l’appréciation du moment présent, l’amour de soi et des autres.

La pleine conscience exige un engagement et un travail régulier. Elle peut mettre en lumière des émotions profondes enfouies telles la tristesse, la douleur, l’amour-propre blessé, la colère, la peur qui ont pu être refoulés dans notre inconscient.

La méditation c’est la seule activité humaine, accomplie systématiquement et volontairement, par laquelle nous ne devons ni rechercher un résultat ni nous perfectionner- seulement être conscients. Elle nous aide à voir les choses avec lucidité et à nous situer différemment par rapport à celles-ci.

La pleine conscience nous permet de nous déconnecter de nos programmes mentaux qui, tels des pilotes automatiques, nous conduisent irrésistiblement, surtout lorsque l’on souffre de tendances anxieuses ou dépressives, à ruminer nos soucis. Les personnes anxieuses ou dépressives sont souvent victimes de leurs pilotes automatiques : en ressassant les difficultés passées, présentes ou à venir.

Des approches thérapeutiques  dont le MBCT (mindfullness based cognitive therapy) et le MBSR (mindfullness based stress reduced) ont été développées à partir de l’approche de la pleine conscience et sont de plus en plus utilisées pour aider les personnes aux prises avec des problèmes d’anxiété et de dépression récurrente.

Noëlla Groleau, erg *

  1. Dr. Jon Kabat-Zinn est le fondateur d’une clinique de réduction du stress en association avec l’Université du Massachusetts.

Texte inspiré du livre : Où tu vas, tu es,  Jon Kabat-Zinn

*Noëlla Groleau est ergothérapeute en santé mentale, réadaptation au travail.  Elle exerce en pratique privée.

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METTONS LE MONDE EN MARCHE

Le but de cette association est d’offrir la possibilité de randonner dans des lieux privilégiés à travers le monde (Parcs Nationaux et Régionaux, Sites classés, …) avec des guides professionnels afin de comprendre et d’aider à préserver ce patrimoine d’exception.

Cette association a également pour but de découvrir et de mieux connaître d’autres cultures et d’échanger avec d’autres peuples.

(En savoir plus…)

À ma muse

13 pièces musicales au piano composées et jouées par Anne St-Hilaire