Archive d’étiquettes pour : voie du Puy

Guide du Puy aux Pyrénées / Jean-Pierre Siréjol

Le Chemin du Puy. La Via Podiensis.

Autrement dit : le chemin de pèlerinage vers Compostelle le plus fréquenté de l’hexagone. Sans doute parce qu’il dispense plus (ou mieux) que les autres une réelle richesse procédant de sa diversité tant géographique que patrimoniale. Parce que la communion avec soi, avec les autres, avec le but – lointain -, avec les éléments, avec l’Histoire y est plus manifeste qu’ailleurs ? A chacun(e) d’y répondre, pas à pas, sur plus de 700 km jusqu’au pied des Pyrénées, à Saint-Jean-Pied-de-Port.

Et le Chemin ne s’arrête pas là… Ce guide au format poche le propose en 29 étapes passant par Aubrac, Conques, Cahors, Moissac, Aire-sur-l’Adour, s’inspirant du tracé du GR 65 s’en écartant quand l’herbe est plus verte ailleurs – ou le tracé plus direct. Description minutieuse du parcours, cartes et profils d’étape, informations denses sur les hébergements, aide-mémoire historique et patrimonial : tout y est dit de l’essentiel du bagage nécessaire à un bon cheminement.

Le Chemin du Puy va s’ouvrir à vous entre solitude et quête de sens, entre partage et silence, entre effort et recueillement.

Le chemin du Puy vers Saint-Jacques-de-Compostelle – Guide pratique du pèlerin

de  Jean-Pierre Siréjol et Louis Laborde-Balen

Du Puy-en-Velay aux Pyrénées (Saint-Jean-Pied-de-Port, puis Roncevaux), se déroule l’un des itinéraires de pèlerinage majeurs du Moyen Age à ces premières années du troisième millénaire. S’y côtoient aujourd’hui marcheurs de la foi et randonneurs à pied et à VTT, chercheurs en quête d’eux-mêmes et fureteurs de nature et de culture à dimension spirituelle… En 29 étapes, auxquelles s’ajoutent maintenant 11 étapes de variante entre Figeac et La Romieu via Rocamadour, ce chemin, devenu également le GR 65 au balisage rouge et blanc, passe par de hauts lieux comme Aubrac, Conques, Cahors, Moissac, Aire-sur-l’Adour.

Il offre au pèlerin contemporain des trésors d’architecture, des espaces fabuleux, de secrètes possibilités de recueillement, de bonnes fortunes de gîte et de couvert. Ce guide en décrit très minutieusement le parcours, donne des informations sur les hébergements et les services, propose des articles traitant de l’histoire et du patrimoine.

Les routes de Compostelle en France – A la rencontre du patrimoine sur les voies de Tours et du Puy

de Jean-Yves Grégoire

Du milieu des années 1980 à aujourd’hui, les pèlerins allant à Compostelle sont passés de quelques centaines à 180 000 par an ! Si la plupart d’entre eux s’y rendent à pied, on y compte des croyants, des athées, agnostiques, hédonistes, sportifs, accros du patrimoine, branchés du new age ou du bouddhisme, etc. Certains accomplissent le périple d’une traite, d’autres le morcèlent en raison de contingences personnelles… sachant qu’à chaque fois partir pour un si long voyage est susceptible de provoquer des transformations profondes à l’intérieur de soi. Le voyage vers Compostelle n’est jamais anodin et laisse des traces ! Mais pourquoi faudrait-il nécessairement aller à pied à Compostelle ? Aujourd’hui, les pèlerins sont motorisés. Les deux ouvrages inventorient en détail le patrimoine au fil des étapes ; ils permettent de profiter des merveilleux paysages des grandes voies françaises et espagnoles en suivant d’aussi près que possible leurs tracés  » historiques « , le long des routes secondaires ou vicinales toutes proches. Parfois, le hasard voudra que la petite route empruntée corresponde au tracé médiéval. L’aspect pédestre n’est pas pour autant oublié. Sur chaque itinéraire décrit, quelques étapes emblématiques du parcours ont été choisies afin que chacun ait un aperçu concret du cheminement à pied vers Saint-Jacques. Les étapes retenues sont assez courtes et praticables par des marcheurs peu entraînés. Cette manière de voyager le long des routes de Compostelle est déjà très appréciée depuis quelques années. Aussi, fureteurs de grands espaces et curieux d’histoire, de sites, d’oeuvres bâties ou symboliques trouveront dans cet ouvrage pratique (routes à suivre, hébergements) matière à suivre l’intégralité de la voie de Paris et Tours, et celle du Puy.

Sentier vers Saint-Jacques-de-Compostelle via Le Puy-Figeac

Des quatre Voies Jacquaires, cette « Route du Puy » est sans doute la mieux connue. Elle est aussi la première à avoir été classée sentier GR, ceci au plus près de la réalité historique. C’est aussi la plus attachante à parcourir, par la beauté sauvage de certains de ses tronçons et la majesté des grands monuments de foi qui la jalonnent. L’itinéraire traverse tout d’abord le Velay, la Margeride et l’Aubrac. Cette succession de petits massifs montagneux est en fait l’émergence de véritables petits pays aux identités propres, qui s’égrenent jusqu’aux confins du Rouergue. Le Velay présente une ligne de crêtes volcaniques. La Margeride, elle, offre le visage d’une lande mystérieuse, jonchée de granit. Enfin, les prairies naturelles de l’Aubrac, ses petits lacs et ruisseaux, sa vie pastorale traditionnelle finiront d’emporter l’enthousiasme du randonneur.

Sentier Saint-Jacques-de-Compostelle – Via le Puy: Figeac, Moissac, Rocamadour, La Romieu

Ultreia… Santiago ! : dès le milieu du IXe siècle, bourdon à la main, chaussés de solides brodequins, les pèlerins accourent par millions de tout l’Occident. Durant des siècles, ils marchent pendant des mois pour s’agenouiller, enfin, sur le tombeau de l’Apôtre. Ils partaient au printemps et revenaient quand ils pouvaient. C’est avec une pensée émue pour eux que vous vous lancerez à votre tour sur ce long chemin. Comme des milliers d’autres, vous ferez renaître ce célèbre pèlerinage en empruntant les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, classés au patrimoine mondial de l’Humanité par l’Unesco.

Sentier vers Saint-Jacques-de-Compostelle via Le Puy-en-Velay

À la sortie de Genève, le pèlerin trace sa route à travers un paysage vallonné de bocages offrant des vues sur les sommets enneigés du Jura. Le Rhône présente ensuite ses coteaux tapissés de vignobles et ses marais drainés cultivés de peupliers. Le climat y est si doux qu’on parle de « petite Provence de la Savoie ». Après les collines verdoyantes du Bas-Dauphiné où l’horizon se pique de cimes montagneuses, le marcheur atteint les contreforts du massif du Pilat. Puis, vergers et vignobles cèdent le pas aux plateaux et pâturages. Tandis que l’on s’enfonce en Haute-Loire, l’empreinte volcanique prend peu à peu possession du paysage, grandes orgues basaltiques ou pitons volcaniques. Alentour la forêt enveloppe le randonneur de son manteau dense et accueillant. L’arrivée sur le Puy-en-Velay donne un avant-goût du but final galicien, car ici aussi, l’une des dernières étapes s’appelle « Montjoie ».

Sur les nouveaux chemins de Compostelle / Patrick Huchet & Yvon Boëlle

Il y a quelques années, Patrick Huchet et Yvon Boëlle vous faisaient découvrir mille et une merveilles des voies classiques du Puy, d’Arles, de Vézelay et de Tours, dans leur ouvrage « Sur les chemins de Compostelle ». Vous avez été fort nombreux à les suivre sur ces si beaux « chemins de l’étoile ». Dans ces « Nouveaux chemins de Compostelle », ils vous invitent à les accompagner sur d’autres voies pèlerines, largement fréquentées depuis le Moyen Age, en France comme en Espagne.

En France : voie de Rocamadour, voie de Namur à La Charité-sur-Loire, voie de Cluny au Puy-en- Velay, voie du Piémont pyrénéen, voie de Genève au Puy, chemins de Saint-Jacques en pays catalan, en Bretagne… En Espagne : « Camino Primitivo » (Chemin Primitif), d’Oviedo à Santiago ; « Via de la Plata », depuis Séville ; « Camino del Norte » (Chemin du Nord ou Chemin Côtier), partant de Bayonne ; « Camino Levante » (Chemin du Levant), depuis Valence… En effet, aujourd’hui, grâce aux efforts incessants des collectivités locales et de très nombreux bénévoles, ces voies anciennes deviennent, pour notre plus grand plaisir, de « nouveaux » chemins de Compostelle.
Et, comme tout pèlerin le sait bien… le bonheur, c’est tout simplement cette marche quotidienne à l’émerveillement… Ultreïa !